The late 8th/14th century saw a renaissance of high occultism throughout Islamdom—a development alarming to puritan scholars. This includes Ibn Ḫaldūn (d. 808/1406), whose anti-occultist position in the Muqaddima is often assumed to be an example of his visionary empiricism; yet his goal is simply the recategorization of all occult sciences under the twin rubrics of magic and divination, and his veto persuades more on religious and social grounds than natural-scientific. Restoring the historian’s argument to its original state of debate with the burgeoning occultist movement associated with the Mamluk sultan Barqūq’s (r. 784/1382-791/1389 and 792/1390-801/1399) court reveals it to be not forward-thinking but rather conservative, fideist and indeed reactionary, as such closely allied with Ibn Qayyim al-Ǧawziyya’s (d. 751/1350) puritanical project in particular; and in any event, the eager patronage and pursuit of the occult sciences by early modern ruling and scholarly elites suggests that his appeal could only fall on deaf ears. That it also flatly opposed the forms of millennial sovereignty that would define the post-Mongol era was equally disqualifying. I here take Saraf al‑Dīn ʿAlī Yazdī (d. 858/1454), Ibn Ḫaldūn’s younger colleague and fellow resident in Cairo, as his sparring partner from the opposing camp: the Timurid historian was a card-carrying occultist and member of the Iḫwān al-Ṣafāʾ network of neopythagorean-neoplatonic-monist thinkers then gaining prominence from India to Anatolia via Egypt. I further take geomancy ( ʿilm al-raml ) as a test case, since Yazdī wrote a tract in defense of the popular divinatory science that directly rebuts Ibn Ḫaldūn’s arguments in the Muqaddima . To set the stage for their debate, I briefly introduce contemporary geomantic theory and practice, then discuss Ibn Ḫaldūn’s and Yazdī’s respective theories of occultism with a view toward establishing points of agreement and disagreement; I also append a translation of Yazdī’s tract as a basis for this comparison.La fin du VIII e / XIV e siecle vit une renaissance de l’occultisme d’elite en terre d’Islam, un developpement alarmant aux yeux des savants puritains, y compris Ibn Ḫaldūn (m. 808/1406), dont les positions anti-occultistes dans sa Muqaddima sont souvent considerees comme un exemple de son empirisme visionnaire. Pourtant, son but est simplement de reclasser toutes les sciences occultes sous les etiquettes gemellaires de magie et de divination. Son opposition categorique convainc davantage sur des bases religieuses et sociales que naturelles et philosophiques. Resituer l’argumentaire d’Ibn Ḫaldūn dans son debat d’origine avec le mouvement occultiste emergent associe a la cour du sultan mamelouk Barqūq (r. 784/1382-791/1389 et 792/1390-801/1399) revele qu’il ne s’agit pas d’une reflexion d’avant-garde mais plutot conservatrice, dogmatique et, en fait, reactionnaire, puisque particulierement en etroite relation avec le projet puritain d’Ibn Qayyim al-Ǧawziyya (m. 751/1350) en particulier. Dans tous les cas, le mecenat actif et la quete des sciences occultes par les elites dirigeantes et savantes du debut de l’epoque moderne suggerent que son appel ne pouvait que tomber dans l’oreille de sourds. En outre, le fait qu’il s’oppose categoriquement aux formes de souverainete millenaire qui definissaient l’epoque post-mongole etait egalement disqualifiant. Je prends ici Saraf al-Dīn ʿAlī Yazdī (m. 858/1454), le jeune collegue d’Ibn Ḫaldūn residant au Caire, en tant qu’adversaire : l’historien timouride etait un occultiste convaincu et membre du reseau de penseurs neopythagoriciens, neoplatoniciens et monistes des Iḫwān al-Ṣafāʾ qui gagnaient alors en importance de l’Inde a l’Anatolie en passant par l’Egypte. Je prendrai la geomancie ( ʿilm al-raml ) comme un cas d’ecole, puisque Yazdī ecrivit un opuscule pour defendre la science divinatoire populaire qui refute directement les arguments d’Ibn Ḫaldūn dans sa Muqaddima . Pour poser le debat, je presenterai succinctement la theorie et la pratique geomantiques contemporaines, puis discuterai respectivement des theories sur l’occultisme d’Ibn Ḫaldūn et de Yazdī en vue d’etablir des points d’accord et de desaccord. J’ajouterai egalement a cette comparaison une traduction de l’opuscule de Yazdī.This article is in English.

中文翻译：

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为风水辩护：Šaraf al-Dīn Yazdī 反驳 Ibn Ḫaldūn 对神秘科学的批判

8 世纪末/ 14 世纪末，整个伊斯兰世界都出现了高度神秘主义的复兴——这一发展令清教徒学者感到震惊。这包括 Ibn Ḫaldūn (d. 808/1406)，他在 Muqaddima 中的反神秘主义立场经常被认为是他有远见的经验主义的一个例子。然而，他的目标只是将所有神秘科学重新归类在魔法和占卜的双重标题下，他的否决权更多地基于宗教和社会理由而不是自然科学。将历史学家的论点恢复到与马穆鲁克苏丹巴库克 (r. 784/1382-791/1389 和 792/1390-801/1399) 法庭相关的新兴神秘主义运动的原始辩论状态表明它不是前瞻性的，而是相当保守，信仰主义者，实际上是反动的，因此与伊本·卡伊姆·阿尔-Ǧawziyya（d. 751/1350) 特别是清教徒项目；无论如何，早期现代统治和学术精英对神秘科学的热切赞助和追求表明，他的呼吁只能被置若罔闻。它还断然反对定义后蒙古时代的千禧年主权形式，这同样是不合格的。在此，我将伊本 Ḫ​​aldūn 的年轻同事和居住在开罗的同胞萨拉夫 al-Dīn ʿAlī Yazdī（卒于 858/1454）作为他的对手阵营的陪练：帖木儿历史学家是一名持卡的神秘主义者，也是 Iḫwān 的成员al-Ṣafāʾ 由新毕达哥拉斯-新柏拉图-一元论思想家组成的网络，然后从印度经由埃及到安纳托利亚而声名鹊起。我进一步将风水（ ʿilm al-raml ）作为测试用例，因为 Yazdī 写了一篇为流行的占卜科学辩护的小册子，直接反驳了 Ibn Ḫaldūn 在 Muqaddima 中的论点。为了为他们的辩论做准备，我简要介绍了当代风水理论和实践，然后讨论了 Ibn Ḫaldūn 和 Yazdī 各自的神秘学理论，以建立一致和不同的观点；我还附上了 Yazdī 小册子的译文作为比较的基础。 La fin du VIII e / XIV e siecle vit une renaissance de l'occultisme d'elite en terre d'Islam, un developmentpement alarmant aux yeux des savants puritains, y由 Ibn Ḫaldūn (m. 808/1406) 组成，不支持反神秘主义者 dans sa Muqaddima souvent 考虑者 comme un exemple de son empirisme visionnaire。倾吐，子但最简单的重新分类者吹捧 les sciences occultes sous les tiquettes gemellaires de magie et de divination。儿子反对 categorique categorique convainc davantage sur des bases religieuses et sociales que naturelles et philosophiques。Resituer l'argumentaire d'Ibn Ḫaldūn dans son debat d'origine avec le mouvement occultisteemergent associe a la cour du sultan mamelouk Barquuq (r. 784/1382-791/1389/7909 et ' 784/1382-791/1389/79397797979979797999999991387 ne s'agit pas d'une reflexion d'avant-garde mais plutot conservatrice, dogmatique et, en fait, reactnaire, puisque particulierement en etroite relationship avec le projet puritain d'Ibn Qayyim al-Ǧawziyya) (en1377501/m.更特别。Dans tous les cas, le mecenat actif et la quete des sciences occultes par leselites dirigeantes et savantes du 首次亮相 de l'epoque moderne suggerent que son appel ne pouvait que tomber dans l'oreille de sourds。En outre, le fait qu'il s'oppose categoriquement aux formes de souverainete millenaire qui definissaient l'epoque post-mongole etait egalement disqualifiant。Je prends ici Saraf al-Dīn ʿAlī Yazdī (m. 858/1454), le jeune collegue d'Ibn Ḫaldūn residant au Caire, en tant qu'adversaire : l'historien timouride etait un new occultiste concultiste con Neoplatoniciens et monistes des Iḫwān al-Ṣafāʾ qui gagnaient alors enimportant de l'Inde a l'Anatolie en passant par l'Egypte。Je prendrai la geomancie ( ʿilm al-raml ) comme un cas d'ecole, puisque Yazdī ecrivit un opuscule pour defencere la science divinatoire populaire qui refute directment les arguments d'Ibn Ḫaldūn dans sa Muqaddima。Pourposer le debat, je presenterai succinctement la theorie et la pratique geomantiques contemporaines, puis discuterai各自 des theories sur l'occultisme d'Ibn Ḫaldūn et de Yazdī en vue d'etablir des points d'accord et de deaccord J'ajouterai egalement a cette comparaison une traduction de l'opuscule de Yazdī。这篇文章是英文的。