The role of traditional folklore in facilitating adult learning in Nigeria

Abstract

Adults, unlike children, have a wide variety of prior experiences and knowledge which they bring to the processes of learning they engage in at later stages of life. This difference between teaching children (pedagogy) and teaching adults was identified by Malcolm Knowles in the 1980s. He coined the term andragogy to describe the art and science of helping adults learn. Andragogy is premised on five key tenets: self-concept; experience; readiness to learn; orientation to learn; and motivation. These are often absent from the conventional facilitation methods used for adult learning and education (ALE) in Nigeria. The author of this article notes that many ALE programmes fail to meet the needs and expectations which motivate learners to engage in a course. She argues that for learning outcomes to be more successful, teaching methods need to be more creative and take learners’ prior experience and knowledge into consideration. After reviewing literature on the topic of adult learning, this article examines conventional methods of facilitating ALE in South West Nigeria. The author points out some of these methods’ shortcomings and suggests that one viable approach to addressing these might be to introduce the use of traditional folklore for andragogical purposes. The author posits that integrating oral tradition would also enable a more playful approach to adult learning. In a practice-oriented vein, she discusses the innovative and andragogical elements inherent in folktales, lullabies, folksongs, poetry, proverbs and riddles, illustrating her discussion with Yoruba examples. She concludes that folklore is useful as an independent or integral ALE facilitation method, with promising potential to make ALE more effective.

Résumé

Rôle du folklore traditionnel en faveur de l’apprentissage des adultes au Nigéria – À la différence des enfants, les adultes possèdent et apportent une grande variété d’expériences et de connaissances antérieures dans les démarches d’apprentissage qu’ils engagent à des étapes ultérieures de leur vie. Malcolm Knowles établit dans les années 1980 la différence entre l’enseignement aux enfants (la pédagogie) et celui dispensé aux adultes. Il créa le terme d’andragogie pour décrire l’art et la science d’aider les adultes à apprendre. Elle repose sur cinq principes fondamentaux: concept de soi, expérience, volonté d’apprendre, orientation de l’apprentissage et motivation. Ces principes sont souvent absents des méthodes conventionnelles d’animation utilisées dans l’apprentissage et l’éducation des adultes au Nigéria. L’auteure de l’article constate qu’un grand nombre de programmes afférents échouent à répondre aux besoins et aux attentes qui motivent les apprenants à s’inscrire à un cours. Elle affirme que pour obtenir des résultats d’apprentissage plus concluants, les méthodes d’enseignement devraient être plus créatives et prendre en compte les connaissances et expériences antérieures des apprenants. Après avoir recensé la documentation existante sur l’apprentissage des adultes, elle examine les méthodes conventionnelles d’animation en apprentissage et éducation des adultes qui sont appliquées dans le sud-ouest du Nigéria. Elle relève plusieurs insuffisances dans ces méthodes et suggère qu’une solution viable pour y remédier consisterait à introduire le folklore traditionnel à des fins andragogiques. Elle postule que l’intégration de la tradition orale permettrait par ailleurs une approche plus ludique de l’apprentissage des adultes. Dans une optique orientée sur la pratique, elle analyse les éléments innovants et andragogiques inhérents aux contes populaires, berceuses, comptines, chansons populaires, poèmes, proverbes et devinettes, illustrant son analyse au moyen d’exemples tirés de la culture yoruba. Elle conclut que le folklore peut être exploité en tant que méthode, soit autonome soit intégrée, d’animation en apprentissage et éducation des adultes, au potentiel prometteur pour en accroître l’efficacité.