Écrit au début du vingtième siècle, objet de nombreuses révisions, le manuel d’histoire Malet et Isaac fut utilisé en France comme support d’enseignement jusqu’aux années 1970.1 Édité en plusieurs volumes, l’ouvrage relève d’une tradition héritée de l’historien Ernest Lavisse, centrée, pour l’histoire française, sur le récit national, suivant la chronologie des batailles et des épisodes militaires, aimantée par les figures de héros, rythmée par les règnes successifs des premiers Capétiens jusqu’aux derniers Bourbons en passant par l’épisode révolutionnaire.2 Le manuel œuvre à une glorification de la patrie afin d’encourager les vertus morales et civiques. Le découpage historique constitue le chapitrage obligé du volume. Le Malet-Isaac, comme on l’appelait, aura connu dès le début des années 1960 de multiples critiques pour son caractère idéologique. En vue d’un renouvellement des programmes scolaires, l’étude des civilisations du monde contemporain, qui s’inscrit dans le sillage des travaux de Fernand Braudel, sera proposée en classe de terminale en 1962, mais le Malet-Isaac connaı̂tra une diffusion prolongée.3 À la suite des événements de mai 68, une mobilisation au sein de l’enseignement tente d’accélérer la réforme des programmes. Ce sera l’enjeu des travaux de la revue Le Peuple français (1971–1980), animée par des professeurs d’histoire, attachée à l’étude des classes populaires, ou de la revue Les Révoltes logiques (1975–1981), sur l’esprit de la révolte et la mémoire ouvrière, dirigée notamment par Jacques Rancière. Sans oublier les travaux de la Nouvelle Histoire, contemporains de ces débats. Le volume collectif, Faire de l’Histoire, dirigé par Jacques Le Goff et Pierre Nora, paraı̂t en 1974.4 Si le caractère désuet et périmé du Malet-Isaac ne fera plus directement débat, il est frappant d’observer son apparition fantomatique ou sa mémoire paradoxale dans diverses œuvres littéraires ou filmiques des années 1970.

中文翻译：

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Rature, copie, série: Historiographie et avant-garde (Fleischer, Perec, Ruiz)

Écrit au début du vingtième siècle, objet de nombreuses révisions, le manuel d'histoire Malet et Isaac fut utilisé en France comme support d'enseignement jusqu'aux années 1970.1 'historien Ernest Lavisse, centrée, pour l'histoire française, sur le récit national, suivant la chronologie des batailles et des épisodes militaires, aimantée par les figure de héros, rythmée par les règnes successifs des règnes successifs des règnes successifs des batailles et des épisodes militaires par l'épisode révolutionnaire.2 Le manuel œuvre à une glorification de la patrie afin d'encourager les vertusmorales et civiques。Le découpage historique constitue le chapitrage duty du volume。Le Malet-Isaac, comme on l'appelait, aura connu dès le début des années 1960 de multiples critiques pour son caractère idéologique。En vue d'un renouvellement desprograms scolaires, l'étude des Civiles du monde contemporain, qui s'inscrit dans le sillage des travaux de Fernand Braudel, sera proposée en classe de contene en 1962, mais le Malet̂éraetramide .3 À la suite des événements de mai 68, une mobilization au sein de l'enseignement tente d'accélérer la réforme desprograms。Ce sera l'enjeu des travaux de la revue Le Peuple français (1971–1980), animée par des professeurs d'histoire,attadee à l'étude des classes, ou de la revue Les Révoltes logiques (1975–19) l'esprit de la révolte et la memoire ouvrière, dirigée notamment par Jacques Rancière。Sans oublier les travaux de la Nouvelle Histoire，contemporains de ces debats。Le volume collectif, Faire de l'Histoire, dirigé par Jacques Le Goff et Pierre Nora, paraı̂t en 1974.4 Si le caractère désuet et périmé du Malet-Isaac ne fera plus directment débat, il est frappant d'observer d'observer fantoire fantou paradoxale dans differents œuvres littéraires ou filmiques des années 1970。